Le rôle de la technologie dans l’aide aux syndics autorisés en insolvabilité pour rationaliser les processus
Par Mark Roberts, Head of Business Development, Aryza Canada.
Malgré la baisse temporaire des insolvabilités pendant le pic de la pandémie de COVID-19, le Bureau du surintendant des faillites (BSF) a récemment signalé une augmentation du nombre de faillites déposées par les entreprises (en hausse de 35,9%) et les consommateurs (en hausse de 19,6%).
Cette augmentation souligne le rôle crucial joué par les syndics autorisés en insolvabilité (SAI) pour aider les particuliers et les propriétaires d’entreprise qui luttent avec des dettes, en leur fournissant des conseils et une orientation vitale dans les moments difficiles.
Cependant, cela a également exercé une pression supplémentaire sur les syndics autorisés en insolvabilité d’un point de vue des ressources. Face à une augmentation du nombre de cas d’insolvabilité à gérer, les logiciels spécialisés s’avèrent être des alliés essentiels, permettant aux SAI d’améliorer leur efficacité et leur précision et à gérer la demande sans cesse croissante.
Le défi auquel sont confrontés les syndics autorisés en insolvabilité
Comme dans de nombreux autres pays, la perspective économique du Canada continue d’évoluer à un rythme rapide. Bien que l’économie canadienne ne soit pas prévue pour retomber en récession, les experts anticipent une importante baisse de la croissance l’année prochaine, ce qui affectera les entreprises et les consommateurs.
L’étude du Canadian Consumer Debtor Profile s’appuie sur les statistiques d’insolvabilité de 2021 afin de dévoiler des faits clés sur les Canadiens en situation d’insolvabilité. Sans grande surprise, les cartes de crédit se sont révélées être la source de dette la plus courante, avec 86 % des personnes demandant l’insolvabilité, détenant une forme de dette liée aux cartes de crédit. Les prêts bancaires représentaient la deuxième catégorie la plus importante, avec 53 %, suivis des prêts d’entreprise à 42 % et des prêts étudiants à 14 %. De manière intéressante, moins de 5 % des débiteurs devaient de l’argent à des particuliers.
En analysant de manière approfondie les raisons pour lesquelles les individus ont glissé dans la dette, la perte de revenu est devenue la principale cause, augmentant de seulement 11 % en 2019 à 48 % en 2021. Cela était suivi par des raisons médicales (21 %), la pandémie de COVID-19 (16 %), la rupture de relations (12 %) et le soutien financier à autrui (5 %).
À l’avenir, l’augmentation de l’inflation devrait contribuer à une incertitude économique supplémentaire. La population canadienne devra relever de nombreux défis, notamment les problèmes continus de la chaîne d’approvisionnement, l’impact durable de la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un marché du travail de plus en plus serré, et naturellement, des coûts et des taux d’intérêt plus élevés.
Garantir des résultats positifs
Avec cette combinaison de problèmes contraignant les créanciers à réévaluer leur approche en matière d’octroi de crédit et de recouvrement de dettes, on peut également s’attendre à une augmentation des insolvabilités à travers le Canada, mettant ainsi une pression sur les praticiens.
Le problème principal pour les syndics autorisés en insolvabilité (SAI) qui dépendent de processus manuels sera la nature chronophage de la collecte et de la gestion des informations pertinentes nécessaires pour chaque cas. À mesure que les volumes augmentent, la pression augmente également. De manière similaire, les processus basés sur du papier laissent place à des erreurs humaines et des inexactitudes. Cela peut non seulement entraîner un travail supplémentaire ultérieurement, mais le temps passé à résoudre des omissions administratives pourrait être beaucoup plus efficacement utilisé pour soutenir les consommateurs.
En déployant un système automatisé de gestion des cas, les processus liés à la gestion des propositions de consommateurs peuvent être rationalisés. Cela libérera non seulement du temps précieux, mais la technologie spécialisée peut également fournir aux SAI une image plus précise des circonstances financières d’une personne et de son niveau de solvabilité, contribuant à éviter tout échec d’arrangement à l’avenir.
Ces solutions fourniront également une méthode plus précise et plus directe de collecte et de gestion des données sur les clients, en supprimant le besoin de systèmes d’archivage sur papier, ou la nécessité de parcourir une documentation en ligne interminable. Surtout pour ceux qui travaillent sur plusieurs systèmes obsolètes incapables de fournir une solution de bout en bout, ces systèmes peuvent éliminer un obstacle administratif majeur et améliorer les informations de gestion disponibles.
Au fur et à mesure que l’affaire progresse, les syndics autorisés en insolvabilité (SAI) peuvent consulter des informations précises de manière continue, tandis que les créanciers peuvent facilement prévoir les retours. Des fonctionnalités telles que la gestion des tâches et des flux de travail, la collecte sécurisée et entièrement numérique de documents et les stratégies de contact automatisées garantissent que chaque client reçoit un message au bon moment par courrier électronique ou par SMS. Cela contribue à s’assurer que la proposition de consommateur progresse comme prévu.
Avec une attention particulière portée à la transparence dans le secteur de l’insolvabilité personnelle, les solutions d’Aryza sont conçues pour rationaliser l’ensemble du cycle de la dette. Pour en savoir plus sur les produits d’Aryza et sur la manière dont ils peuvent aider votre entreprise, cliquez ici. Si vous souhaitez organiser une réunion avec Mark Roberts, veuillez simplement remplir notre formulaire de contact disponible ici.